Chiffre ADFGX

ADFGX est un chiffrement par substitution utilisé pendant la première guerre mondiale par l'armée allemande. Il tire son nom des lettres A, D, F, G et X, qui étaient utilisées pour étiqueter les colonnes et les lignes d'une grille 5x5 utilisée dans le chiffrement.

La version avec la lettre V et une grille 6x6, nommée ADFGVX est généralement plus connue, car plus répandue.

Le chiffrement est identique à celui du chiffre ADFGVX à l'exception près qu'il utilise une grille 5x5 dont les en-tête sont les lettres A, D, F, G et X.

Comme il n'y a que 25 lettres possibles dans la grille, choisir une lettre à omettre ou remplacer. Généralement J est combiné avec I ou bien V est combiné avec W.

Le déchiffrement est identique à celui du chiffre ADFGVX.

Le message chiffré est normalement uniquement constitué de 5 caractères distincts (A, D, F, G et X).

(Optionnellement) Un message ADFGX chiffré avec une clé de permutation de N lettres doit avoir un nombre de caractères multiple N.

Le nom de l'homme qui l'a déchiffré est Painvin, homonyme de 2 mots francais : le pain et le vin, toute allusion est un indice.

Toute référence à l'Allemagne ou son armée au début du XXème siècle est un indice.

Un message qui n'a pas subi de permutation des colonnes est alors une substitution par bigrammes.

Si le décrypteur applique une désubstitution par un alphabet aléatoire, le message aura un indice de coincidence similaire à la langue du texte original.

Pour cracker ADFGX sans clé, il n'y a pas d'autres méthode que l'attaque par brute-force (test de toutes les permutations possibles).

La grille de substitution peut être retrouvée en réalisant une substitution alphanumérique des bigrammes résultant du texte chiffré après les permutations.

Voir l'outil de dCode pour les substitutions mono-alphabétiques.

Le déchiffrement d'ADFGX sans aucune information est compliqué, mais il est possible de retrouver d'abord la clé de permutation (voir ci-dessus) puis de réaliser une substitution mono-alphabétique.

Les 5 lettres A, D, F, G et X ont été sélectionnées grace à leur équivalent en code Morse. En effet, leurs transcriptions sont assez différentes, ce qui évite d'éventuelles erreurs lors des transmissions par radio/télégraphe.

Le GEDEFU 18 signifie GEheimschrift DEr FUnker 18 qui se traduit par chiffre des radiotélégraphistes 18 est l'ancien nom des chiffres ADFGX et ADFGVX.